Vendredi 17 avril
Jour 5 – Vendredi 17 avril
Thème de la journée
Amour de Dieu et service des pauvres
Nous avons en Marie le modèle de la chapelle à bâtir, maison de Nazareth et du Cénacle, maison habitée par la prière et la disponibilité au don de l’Esprit.
Amour de Dieu et service des pauvres, telle sera la vocation chez les sœurs de Nevers.
Programme
Nous sommes dans l’octave de Pâques. Néanmoins, le Chemin de Croix est incontournable pendant un pèlerinage à Lourdes.
Nous commençons donc la journée par le très matinal (6h) Chemin de Croix des hospitaliers (Les Espélugues).
En fin de matinée, plusieurs équipes font le Chemin de Croix des malades.
De la Passion à la Résurrection- Chemin de Croix de Lourdes- par Maria de FAYKOD
Entre temps, à 9h45, notre évêque, Mgr Eric AUMONIER, préside une messe d’action de grâces à la grotte, entouré de tous les prêtres et diacres présents.
L‘après-midi est consacré aux courses en ville avec nos personnes malades, suivies de la bénédiction des objets.
En parallèle, un temps libre est proposé aux familles et aux hospitaliers qui souhaitent vivre un temps « en paroisse ».
Le soir, c’est déjà le moment de préparer les valises pour le départ.
C’est aussi la dernière rencontre entre jeunes hospitaliers avec le traditionnel pot de fin de pélé.
PREMIÈRE LECTURE
« En nul autre que lui, il n’y a de salut » (Ac 4, 1-12)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là, après la guérison de l’infirme, comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus,
la résurrection d’entre les morts. Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir. Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole
devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres. Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux
et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? » Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme,
et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc, vous tous,
ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme
se trouve là, devant vous, bien portant. Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs,
mais devenue la pierre d’angle. En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(117 (118), 1-2.4, 22-24, 25-27a)
R/ La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle.
ou : Alléluia ! (117, 22)
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Donne, Seigneur, donne le salut !
Donne, Seigneur, donne la victoire !
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Dieu, le Seigneur, nous illumine.
ÉVANGILE
« Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson » (Jn 21, 1-14)
Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Alléluia. (Ps 117, 24)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus se manifesta encore aux disciples
sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre,
avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
Nathanaël, de Cana de Galilée,
les fils de Zébédée,
et deux autres de ses disciples.
Simon-Pierre leur dit :
« Je m’en vais à la pêche. »
Ils lui répondent :
« Nous aussi, nous allons avec toi. »
Ils partirent et montèrent dans la barque ;
or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage,
mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
Jésus leur dit :
« Les enfants,
auriez-vous quelque chose à manger ? »
Ils lui répondirent :
« Non. »
Il leur dit :
« Jetez le filet à droite de la barque,
et vous trouverez. »
Ils jetèrent donc le filet,
et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer,
tellement il y avait de poissons.
Alors, le disciple que Jésus aimait
dit à Pierre :
« C’est le Seigneur ! »
Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur,
il passa un vêtement,
car il n’avait rien sur lui,
et il se jeta à l’eau.
Les autres disciples arrivèrent en barque,
traînant le filet plein de poissons ;
la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
Une fois descendus à terre,
ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise
avec du poisson posé dessus,
et du pain.
Jésus leur dit :
« Apportez donc de ces poissons
que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre remonta
et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons :
il y en avait cent cinquante-trois.
Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
Jésus leur dit alors :
« Venez manger. »
Aucun des disciples n’osait lui demander :
« Qui es-tu ? »
Ils savaient que c’était le Seigneur.
Jésus s’approche ;
il prend le pain
et le leur donne ;
et de même pour le poisson.
C’était la troisième fois
que Jésus ressuscité d’entre les morts
se manifestait à ses disciples.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Homélie de notre aumônier le Père Alain Eischerman
